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Chronique BRM 400 km

Tout est une question de point de vue…

Chronique du BRM 400km de Caussade

Nous sommes une quinzaine, inscrits au BRM. Il y a 6 Villefranchois. Gil LEYGUE, Thierry SANSONNET, Xavier ESTRIPEAU, Jean-Pierre POULET, Guy LITTRE (même s’il est licencié en région parisienne) et moi Patrick DAYDOU.

Départ de Caussade le 05 mai à 19h00.

Pour éviter de prendre la voiture, je décide de rejoindre Caussade en empruntant la fin du parcours du BRM. J’habite dans les côteaux du Tarn et Garonne à moins de 10km de Loubéjac où passe celui-ci.

Vers 18h50 j’arrive à Caussade pour rejoindre le groupe.

Nous posons pour la photo. Je négocie avec Jean-Claude de pouvoir m’arrêter le lendemain à Loubéjac.

Il est 19h00, nous partons. Nous sortons rapidement de Caussade. Plus que 398km. 2 Villefranchois commencent à creuser un petit écart avec le groupe principal. Il s’agit de Thierry et Xavier. Je décide de les rejoindre. Je passe en tête. La route est droite avec seulement quelques bosses. J’adopte un rythme un peu soutenu mais raisonnable. La dernière fois que j’ai emprunté cette route je roulais 5/6 km au-dessus.

Pour moi tous les participants du BRM sont là. J’apprendrais après que 3 ont préféré un rythme encore plus calme.

Mon coéquipier de Molières, Cédric, vient devant pour prendre quelques relais. Je lui demande plusieurs fois de ralentir. Nous arrivons au Verdier, une petite côte nous attend.

Les grimpeurs sortent du groupe. Gil, Serge, Cédric passent devant. On approche du 1° checkpoint. Entre les Cabannes et Cordes, une petite montée, Xavier lance un sprint…Il faut bien s’amuser.

Ça y est tout le groupe est là. Pointage à Cordes.

 On sort quelques barres. Le jour baisse, on allume nos éclairages. Un petit arrêt technique en bas du village.  La nuit arrive.

Nous nous dirigeons vers le Ségur. La route devient tortueuse et cela commence à monter. Les grimpeurs passent devant.

Toujours les mêmes : Serge, Gil, et Cédric. Je me positionne devant le groupe principal. J’entends que derrière il y a une crevaison.  Avec Serge, nous redescendons pour aller aider.  Nous retrouvons un cycliste, Tristan, avec sa roue avant à plat. Il est en compagnie de Saint-Clair.

Changement de chambre. Il regonfle. Il y a une hernie à côté de la valve.  Serge propose l’emballage d’une barre power-bar pour protéger la chambre.

Cela semble marcher.

Nous repartons à quatre, mais notre arrêt nous a pris pratiquement 15 minutes. Entre temps nos compagnons de route ont poursuivi leur chemin.

Nous restons ensemble. Nous pensons au pneu fragile de Tristan.  Nous traversons Mirandol. Nous descendons sur les gorges du Viaur. Doucement, l’éclairage de nos vélos est juste suffisant.

On entame la montée vers La Salvetat-Peyralès. Après quelques kilomètres on commence à voir des éclairages. On revient sur un groupe de 3. N’étant plus isolés, je décide d’accélérer pour rejoindre les Villefranchois. Je laisse mes compagnons. Avant la Salvetat je rejoins 4 cyclistes.  Toujours pas de Villefranchois, je poursuis ma route. Je traverse la Salvetat.

Je commence à sentir la fraicheur. Je peux encore ajouter un coupe-vent. Je vais attendre la fin des bosses pour me changer. Je finis par rejoindre les villefranchois. Ils roulent avec un bon rythme.  Je les dépasse pour avoir un peu de temps pour modifier mon habillement. Je m’arrête à La Baraque-Lortal.

Ils arrivent. Thierry me demande si j’ai un problème particulier. J’explique que je finis de me changer. Le temps de repartir il y a déjà un écart de quelques centaines de mètres. Je suis obligé de me mettre à la manœuvre pour essayer de rentrer. Entre temps Xavier a sauté. Je le reprends mais il a du mal à prendre la roue. Je décide d’appuyer et de le laisser pour reprendre Thierry, qui mène le bal, Gil et Guy.

Ouf, c’est fait juste avant d’entamer la descente sur Villefranche.

Dans Villefranche Thierry a besoin d’eau, il va à la Halle. Entre temps Xavier arrive. Il a également besoin d’eau. Il attendra Villeneuve….

Nous sommes cinq à rouler vers Villeneuve. Nous nous ravitaillons en eau.

C’est reparti pour rejoindre Capdenac, notre 2°checkpoint ou en plus nous attend un petit ravitaillement. On passe par Salles-Courbatiès et la vallée de la Diège.

La vallée, de nuit avec des brumes, le froid, pas génial. J’accélère pour me réchauffer.

Enfin Capdenac et son ravitaillement. Ça fait du bien. Mais franchement je ne m’attendais pas à cette fraîcheur. J’essaie d’améliorer ma tenue. Entre temps la plupart des autres cyclistes sont arrivés.

Thierry indique qu’il va rester avec Xavier et qu’ils vont rouler plus calme.

Je reprends mon vélo. Une bonne partie des autres cyclistes a repris la route.

On attaque la côte vers Figeac. Serge me dépasse. Je le garde en ligne de mire.

Je dépasse quelques compagnons. En bout de côte je reviens sur Gil et Guy.

A l’entrée de Figeac, nous avons constitué un groupe de 5.

Nous traversons Figeac. Nous nous dirigeons vers Livernon.  Nous montons vers Cambes.

Arrivé en haut nous ne sommes plus que 4. J’apprends que Tristan le 5°, a crevé à nouveau vers Ceint d’Eau.

Je ne m’en suis pas rendu compte.  Nous sommes 4 : Gil, Guy, Serge et moi.

Nous nous relayons régulièrement.

Notre prochain checkpoint, le 3°, Salviac au 238ème km.

Cette partie me semble assez interminable. Il ne fait pas chaud et le froid me raidit la nuque, les épaules. Je suis obligé de relancer régulièrement pour me détendre les muscles.

On rêve de café et de croissants chauds. On arrive à Salviac. Il est 05h50. Il fait toujours nuit.

Tout est éteint dans le village, quelques chiens aboient. Pas âme qui vive. Nous nous arrêtons au seul endroit avec un peu d’éclairage pour manger quelques victuailles que nous avons dans nos sacs.

Nous nous arrêtons à la sortie du village pour prendre les photos qui vont attester de notre passage.

                                              image-20230511171549-2.png                         image-20230511172104-1.png

C’est reparti.

Vivement le lever du jour.

Nous roulons vers Fumel. On espère trouver un café ouvert sur notre route

Les villages se succèdent, mais les commerces restent désespérément fermés.

Entre temps le jour s’est levé. Mais les températures restent toujours aussi basses.

Nous trouvons une boulangerie à Monsempron-Libos. Nous dévorons de savoureux pains aux raisins.

Nous arrivons à Laroque-Timbaut, notre 4° checkpoint. Il y a un café ouvert.

Même si l’accueil n’est pas terrible, ça fait du bien.

Café double pour tout le monde.

Il ne reste plus que 91km, et quelques côtes. Celle de Beauville qui rappelle à Serge des souvenirs lorsqu’il courrait en Elite…

Les températures se réchauffent. Je commence à être écœuré par la boisson de mes gourdes. J’ai mis des pastilles électrolytes. Je n’ai envie que d’eau pure.

Nous traversons Bourg de Visa, Moissac. Nous arrivons à Labastide du Temple notre dernier checkpoint. Je vide mes gourdes pour y mettre cette eau pure qui me manque tant…

Il est un peu plus de 12h00. Nous arrivons à Loubéjac. Pour moi, la boucle est bouclée.

 Je laisse mes 3 compagnons continuer vers Caussade. Je donne ma carte à Guy qui la déposera.

 Merci à eux pour cette collaboration.

Patrick Daydou


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