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SANTÉ


Commotion cérébrale chez les cyclistes : identifier, agir, surveiller

Une commotion cérébrale peut survenir après une chute, même sans choc direct à la tête. La Fédération française de cyclotourisme rappelle les essentiels pour réagir rapidement et efficacement.

1. Comment survient une commotion ?

  • Traumatisme direct : impact à la tête, au visage ou à la mâchoire.

  • Traumatisme indirect : mouvement violent du cou (coup du lapin) provoquant une accélération brutale du cerveau.

Signes de gravité – Appeler immédiatement le 112

Perte de connaissance, paralysie, convulsions, vomissements répétés, troubles de l’équilibre ou de la marche.


2. Conduite à tenir en cas de suspicion

  • Stopper immédiatement le cycliste.

  • Noter l’heure et les circonstances de la chute.

À ne pas faire

  • Ne pas rentrer à vélo, ni seul.

  • Éviter alcool, somnifères, aspirine, anti-inflammatoires (paracétamol autorisé).

  • Éviter écrans, jeux, activités stimulantes.

  • Ne pas rester seul la première nuit.


3. Repos et surveillance pendant 48 h

Repos strict indispensable. Surveiller :
maux de tête persistants, troubles de l’attention, vision brouillée, sensibilité à la lumière/bruit, vertiges, nausées, difficultés de concentration.
Informer l’entourage pour une vigilance partagée.


4. Après 48 heures

Cas 1 – Symptômes en régression/disparus (le plus fréquent)
→ Reprise progressive : 2 jours de repos complet, 3 jours d’endurance, puis 3 jours avec augmentation graduelle de l’intensité.

Cas 2 – Symptômes persistants
→ Pas d’effort physique ou intellectuel, limiter écrans, consulter un médecin.

Cas 3 – Symptômes qui s’aggravent ou réapparaissent
→ Urgence : appeler le 112.


5. Fiche réflexe

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Pour aller plus loin

La FFCT recommande la formation aux premiers secours. Une information claire et une vigilance collective contribuent à la sécurité des cyclistes.

 

Plus d'information sur la page : Cyclotourisme Mag

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